MÉDIATEURS SOCIAUX TRANSPORT – PIMMS MÉDIATION DIJON

portrait rui dos santo ancien médiateur transport chez Pimms Médiation Dijon

Rui DOS SANTOS

Médiateur social transport pendant un an et demi

« Mon passage à Pimms Médiation je l’ai pris comme une formation. Je ne peux que sortir plus riche. »

portrait de Mickaël, ancien médiateur transport chez Pimms Médiation Dijon

Mickaël GIRAULT

Médiateur social transport pendant deux ans

« Ce que je préfère, c’est le service : essayer de me mettre au service des gens et les aider s’ils en ont besoin. »

  • Comment as-tu connu Pimms Médiation Dijon ?

Rui : Je l’ai connu par hasard sur Facebook, je venais d’arriver à Dijon. J’ai envoyé un message car j’ai vu qu’il y avait une offre d’emploi, je me suis dit que ça pouvait me correspondre pour avancer dans mes projets.

Mickaël : J’ai connu Pimms Médiation en voyant les médiateurs en action dans les transports comme j’utilise beaucoup le tram. Mais aussi par bouche à oreille : par une connaissance qui avait déjà travaillé ici.

  • Connaissais-tu la médiation sociale avant de travailler chez Pimms Médiation ?

Rui : Pas du tout. Je passais déjà des formations avec la Fédération Française de Football en tant qu’entraîneur et quand j’ai vu l’offre sur Facebook, j’ai réfléchi au public que j’avais dans mon quotidien. Je me suis dit que dans les transports j’allais croiser le même style de public. Dans un groupe de joueurs il faut s’adapter au caractère de chacun, et en fait dans la médiation transport c’est la même chose.

Mickaël : Je ne connaissais pas le métier de médiateur social précisément. J’envisageais le métier de médiateur mais je n’avais pas les détails, ni l’application. Je savais ce qu’était la médiation mais j’ai vraiment découvert en pratiquant.

  • Qu’est-ce que tu aimes le plus dans le quotidien de médiateur transport ?

Rui : Aider les gens. Encore hier, on a aidé un vieil homme qui avait une grosse difficulté à marcher, on l’a accompagné jusqu’à chez lui. Et dans ces moments là on se dit « c’est pour ça que j’aime ça ». Une autre fois on a vu une jeune fille en détresse, elle a jeté un caillou sur le bus. On est descendus, on l’a écoutée, c’était un appel à l’aide, en fait. Deux mois après, on l’a croisée et elle nous a remerciés. Elle n’a pas reconnu uniquement le gilet, elle a vraiment reconnu les personnes qui l’avaient aidée.

Mickaël : C’est l’aide à la personne que j’ai le plus apprécié : aider les personnes à mobilité réduite, les personnes âgées qui ne comprennent pas bien comment valider, etc. J’aime me mettre au service des gens et les aider s’ils en ont besoin.

  • Qu’est-ce que ton passage à Pimms Médiation t’a apporté ?

Rui : Ça m’a permis de m’enrichir encore plus au niveau de la communication, comment aborder les personnes. Le fait de rester calme, la maîtrise de soi. Pouvoir s’adapter à une situation. Mon passage à Pimms Médiation je l’ai pris comme une formation. Je ne peux que sortir plus riche.

Mickaël : Je dirais personnellement de la prise de confiance, moi qui étais un peu introverti et réservé, je pense que ça m’a donné une confiance en moi un peu plus prononcée.

  • Quels sont tes projets pour la suite ?

Rui : Je continue mes formations de football et de football en salle. Je vais partir à Lisbonne et au Cameroun pour entraîner. C’est une bonne voie. Pour moi, être au Pimms ça me permettait de continuer à faire mes dossiers pour les formations.

Mickaël : Cette expérience m’a fait découvrir la médiation donc personnellement j’aimerais persister dans ce milieu, bien que sur Dijon ce soit assez limité. Peut-être travailler dans l’accueil puisque c’est quelque chose que j’ai découvert aussi et c’est une idée que j’avais déjà. Je me suis rendu compte en étant sur le terrain que les gens appréciaient que je sois avenant et accueillant avec eux. Je me suis dit que c’était peut-être une force et qu’il fallait persister là-dedans. Éventuellement la vente, même si je n’ai pas de formation dans ce domaine.

  • Un petit conseil pour les futurs médiateurs qui rejoindraient Pimms Médiation ?

Rui : Bien s’entendre avec ses collègues. Également, toujours rester dans le « non-jugement » pour s’adapter à toute situation, c’est le plus important.

Mickaël : Je dirais être bienveillant parce que je pense que ça fait une bonne partie du boulot. Quand on se met au service des gens et qu’on fait en sorte de leur « faciliter la vie », je pense que c’est vraiment une des bases. En ayant cette attitude, les gens le ressentent en général, et tout découle un peu de ça. La patience aussi : être patient, ne pas s’offusquer à la moindre remarque parce qu’il y en aura beaucoup.

Catégories : Actualités

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